Des travailleurs sociaux dans Nuit Debout et au-delà
06 Oct 2016
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Jonathan Louli, 2016, « Des travailleurs sociaux dans Nuit Debout et au-delà », in La Revue Française de Service Social, n°263
Le site de La Revue Française de Service Social
Résumé :
Cette contribution vise à apporter un témoignage de l’origine, du fonctionnement, des actions et des revendications de la Commission Action Travail Social (Commission ATS), qui regroupe étudiants et professionnels du social et médico-social dans le cadre de la Nuit Debout parisienne. Collectif visant à fédérer ceux qui luttent ou veulent lutter à la fois contre la « loi travail » et son monde et contre l’anéantissement du social, la Commission ATS entend porter un regard et une action critiques, au service d’une société plus libre et plus solidaire.
L’objectif de cette contribution est de témoigner, à travers mon engagement au sein de la Commission Action Travail Social – Nuit Debout Paris, et ainsi, participer à porter un regard critique sur les menaces spécifiques faites aux secteurs du social et du médico-social dans le contexte actuel.
Avant donc de rentrer dans le vif du sujet, une mise au point sur le contexte s’impose.
Lorsque le projet de loi dit « El Khomri » est révélé au début de l’année 2016, beaucoup d’observateurs s’aperçoivent que celui-ci risque de constituer une régression considérable des droits des salariés, et une aggravation de leur vulnérabilité, dans un contexte de précarisation de leurs conditions socio-économiques[1]. Des acteurs syndicaux, militants, politiques, ont rapidement ouvert le débat public et organisé des mobilisations, contre ce projet de loi qui, jusqu’en février, était soutenu tel quel par Les Républicains ainsi que le Mouvement des Entreprises de France (MEDEF).
C’est ainsi que, le 31 mars au soir, suite à l’une des plus importantes manifestations contre la « loi travail », des acteurs du mouvement social lancent les « Nuits Debout ». Des citoyens de divers horizons décident de rester en soirée sur la place de la République, à Paris, pour réfléchir et s’organiser, contre la « loi travail » d’abord, puis contre tout « son monde » politique et économique. Les Nuits Debout se veulent avant tout un réseau, au fonctionnement horizontal et démocratique (il n’y a pas de chef et tout le monde a le droit à la parole), et aux revendications qu’on peut dire « progressistes » pour faire large. Chacun peut ainsi participer aux Nuits Debout selon son souhait, et le mouvement repose avant tout sur la bonne volonté et l’engagement des personnes.
Des « commissions » thématiques se lancent pour organiser des réflexions collectives ou des actions, contre la « loi travail » et son monde, en parallèle des traditionnelles manifestations nationales. C’est dans ces dynamiques que la Commission Action Travail Social (Commission ATS) a vu le jour, à la fin du mois d’avril 2016. Elle est donc profondément ancrée dans un mouvement contestataire et autogéré, formé sur l’opposition à la loi « El Khomri » et à ce qu’elle représente[2].
Débuts et fonctionnement de la Commission ATS
Ce sont des étudiants en travail social et quelques salariés, syndiqués ou non, militants expérimentés ou pas, qui ont lancé la Commission ATS, espérant pouvoir profiter de l’opportunité que représentaient les Nuits Debout pour renouveler les mobilisations, et impliquer les étudiants et professionnels du social dans le mouvement. L’objectif était de fédérer surtout les collègues qui souhaitaient se mobiliser contre la « loi travail », ou qui étaient déjà mobilisés à travers des luttes locales, et qui se reconnaissaient davantage dans les Nuits Debout que dans les modes de mobilisations traditionnels (syndicats, partis politiques…).
La position particulière des travailleurs sociaux face à la « loi travail » a été à ce titre plusieurs fois rappelée : cette loi risque de les précariser eux aussi en tant que professionnels, mais également de précariser les personnes qu’ils accompagnent ! Pour les secteurs sociaux et médico-sociaux, qui luttent contre la précarité et la souffrance, dans des conditions souvent précaires et difficiles pour les professionnels eux-mêmes, la « loi travail » est donc une double peine.
Le mode de fonctionnement de la Commission ATS se cale sur celui de la Nuit Debout parisienne : horizontale et démocratique, la Commission ne reconnaît ni chef ni représentant permanent – seulement des membres plus anciens ou plus expérimentés. Les décisions se prennent donc collectivement lors de réunions ouvertes à tous, tenues sur la place de la République la plupart du temps, environ deux fois par semaine depuis fin avril.
La Commission ATS compte maintenant plusieurs centaines de sympathisants et de contacts, étudiants en travail social, professionnels, formateurs, syndicalistes, militants, électrons libres et néophytes de l’engagement, jeunes et moins jeunes, parmi lesquels s’est constitué un noyau de quelques dizaines de membres très actifs et présents aux divers événements de la Commission ATS.
Ces événements en question consistent surtout, hormis les réunions sur la place de la République, à être présents dans les manifestations contre la « loi travail », dans un cortège de tête auto-organisé et sans étiquette, aux côtés de postiers, de cheminots, d’étudiants, d’intermittents, de personnels de l’Éducation Nationale… Ce qui nous a valu une médiatisation non négligeable, et la reconnaissance, par un grand nombre de personnes, que les travailleurs sociaux sont mobilisés.
En dehors des manifestations, la Commission ATS participe à diverses initiatives contre la « loi travail » : soutiens aux assemblées générales et actions interprofessionnelles, à certains événements de la Nuit Debout parisienne… Mais une grande partie de l’activité de la Commission consiste également à organiser ou à rejoindre les luttes spécifiques au travail social, aux secteurs médico-sociaux et sanitaires. Ce sont les tenants et les aboutissants de cette mobilisation sectorielle qu’on peut maintenant observer.
Travail social libertaire plutôt que travail social libéral !
Dès nos premières réunions, beaucoup de participants ont exprimé le besoin de se mobiliser certes, mais armés de réflexions de « fond », nourries par des échanges collectifs, pour défendre nos métiers et leur sens. Ces échanges nous ont permis de nous rendre compte que l’actualité était très chargée pour les secteurs sociaux et médico-sociaux. Les tendances actuelles des politiques publiques dont dépendent nos secteurs ouvrent en effet une multitude de fronts[3], du fait de l’absence de vision à long terme et de projet politique général, d’un usage irrationnel des finances publiques, d’un révisionnisme des décisions prises en matière de travail social par un certain nombre d’élus nationaux ou locaux (en protection de l’enfance notamment, ou concernant le management technocratique réalisé par un nombre croissant de Départements[4]). Les deux principaux axes qui mobilisent les réflexions collectives et les capacités d’action de la Commission ATS en matière de travail social sont celui de la standardisation des métiers et pratiques professionnelles, et celui de la marchandisation des secteurs sociaux.
La standardisation des pratiques professionnelles et l’uniformisation des métiers peuvent se repérer principalement à travers le développement de méthodes marketing et gestionnaires d’évaluation et de lisibilité des activités des professionnels. Ces méthodes créent un gouffre entre la réalité de terrain et la vision institutionnelle en laissant une place prépondérante aux logiciels informatiques, aux quantifications insensées, aux cases étroites des tableaux des « démarches qualité » dans lesquelles doivent se fondre les caractéristiques des personnes accompagnées[5].
Ces processus d’uniformisation et de standardisation se perçoivent aussi et surtout dans le projet de réingénierie des formations de travailleurs sociaux porté par la Commission Professionnelle Consultative (CPC), une instance consultative mandatée par le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé à la suite des rapports qui étaient ressortis des États Généraux du Travail Social (EGTS), pour réfléchir à une réforme et une revalorisation des formations en travail social. Une des pistes explorées par la CPC est de refondre les quatorze diplômes existants en un seul diplôme par niveau de qualification, avec une spécialisation qui n’intervienne plus que de façon marginale, en fin de cursus.
Ce projet de réforme porté par la CPC n’est pas celui qu’escomptaient les professionnels : il prévoit de détruire les différents métiers et, par-là, d’uniformiser les pratiques en faisant passer de plus en plus de professionnels par les mêmes moules. Depuis quelques années, ce projet de réforme porté par la CPC est le seul item concret qui soit ressorti des EGTS et du rapport Bourguignon : d’où un surcroît de méfiance des professionnels de terrain à l’égard de ces deux initiatives gouvernementales. Ces derniers sont en lutte depuis près de deux ans contre ce projet.
C’est en raison des enjeux fondamentaux qu’il implique quant au sens de notre travail, et de l’opposition qu’il suscite de la part de nombreux professionnels, que ce projet de réforme porté par la CPC a suscité également l’opposition de la Commission ATS.
Le second front ouvert est celui de la marchandisation des secteurs sociaux, médico-sociaux, sanitaires, associatifs ou relevant du service public. On peut observer ce processus à travers le développement de la sous-traitance par le secteur marchand de diverses activités qui devraient relever des services publics ou de l’économie sociale et solidaire ; par l’apparition d’établissements privés et lucratifs, ayant les mêmes missions que les secteurs associatifs ou publics, et qui leur font donc une concurrence acharnée et mortifère ; par la diminution des budgets publics alloués aux secteurs associatifs ou publics ; par l’appel, en conséquent, à des financements privés, tels les contrats à impacts sociaux[6]. L’ensemble de ces mécanismes de marchandisation, corollaires les uns des autres, est renforcé notamment par les logiques portées par les traités internationaux de libre-échange, qui préparent la libéralisation des secteurs associatifs et publics (notamment l’Accord sur le Commerce des Services[7]).
L’action de la Commission pour un travail social émancipateur
Comment la Commission ATS procède-t-elle, en termes de mobilisation des travailleurs sociaux ? Tout d’abord il faut préciser que, comme beaucoup d’organisations militantes, quoique dans une moindre mesure, la Commission a parfois du mal à mobiliser les collègues : sont-ils murés dans la passivité, l’indifférence ou la routine ? ou pressurés par des exigences de rendement ? Beaucoup n’ont en tout cas pas l’air de percevoir l’importance de mener une lutte sociale pour défendre leurs intérêts et ceux des personnes accompagnées.
La Commission a organisé une multitude de diffusion de tracts dans des centres de formation pour mobiliser les étudiants, dans les établissements, pour aller au contact des professionnels, informer sur la « loi travail » et sur les luttes propres au travail social. Nous avons également organisé plusieurs assemblées générales des secteurs sociaux et médico-sociaux pour nous doter d’un autre mode de discussion, et mobiliser des professionnels qui ne venaient pas sur la place de la République. Des positions et perspectives communes sont ressorties de ces temps d’échanges denses, et l’affirmation de liens avec d’autres organisations et d’autres espaces géographiques (Rouen, Nantes, Tours, Marseille, Toulouse, Nord-Pas-de-Calais…).
Beaucoup de collègues nous rejoignent également au cours des manifestations de travailleurs sociaux, médico-sociaux ou sanitaires, les 23 mai, 21 juin, 11 juillet contre le projet de réforme des formations de travailleurs sociaux, le 31 mai 2016 contre les Groupements Hospitaliers de Territoires (GHT), où nous soutenions les camarades de l’hospitalier et de la psychiatrie. Cet article étant rédigé en août 2016, nous pensons que nous serons également nombreux à la manifestation du 8 septembre 2016 toujours contre le projet de réforme des formations de travailleurs sociaux.
Une partie du mode d’action de la Commission ATS consiste de ce fait à travailler en synergie avec d’autres collectifs militants ou syndicaux. Ainsi, la Commission a participé au Festival du Travail Social le 14 mai dernier, où elle a notamment collecté des fonds pour sa caisse de soutien et sa caisse de grève. La Commission s’efforce également de travailler en partenariat et en convergence avec le collectif intersyndical des États Généraux Alternatifs du Travail Social (EGATS)[8], qui apparaît à un certain nombre de membres de la Commission comme un outil intéressant. Les EGATS rassemblant en effet les principaux syndicats en travail social de France, ainsi que le collectif Avenir’Educs ; ce réseau a donc aux yeux de la Commission plusieurs avantages et inconvénients. Ces derniers tiennent à la relative institutionnalisation de certaines de ses composantes. Comme dans beaucoup d’autres champs sociaux, l’institutionnalisation de l’intersyndicale est à double-tranchant ; nous sommes par conséquent nombreux à la Commission ATS à insister sur la complémentarité des positions et des modes d’action de notre collectif et des EGATS. Il n’y a point et il ne doit point y avoir de concurrence entre l’action syndicale classique, qui elle porte des revendications auprès de la puissance publique, et l’intervention dans le débat public, le travail intellectuel réalisé par les collectifs militants, les appels à l’agitation et à la mobilisation de terrain menés par la Commission ATS (désormais célèbre pour ses slogans, ses effets visuels, son dynamisme dans les mobilisations !).
Pour synthétiser, la Commission ATS défend un mode d’organisation démocratique et autogéré, dont la force est l’engagement de ses membres, le souci d’éviter la hiérarchie par l’expression de l’intelligence collective, et par des liens interpersonnels forts et amicaux. La Commission ATS, dans le respect de la volonté générale de ses membres, est plus favorable à l’action collective qu’à la négociation, mais une action qui reste convergente avec les syndicats et les collectifs militants plus anciens qu’elle. Une action qui soit, autant que possible, commune, nous paraît en effet la seule salutaire face aux menaces profondes qui cernent nos secteurs.
Quelle que soit l’issue de la lutte contre la « loi travail » et contre le projet de réforme de la CPC, ces Nuits Debout nous auront déjà fait gagner une expérience et une confiance indispensables dans les autres luttes à venir :
Le renversement du monde commence à cette heure où les travailleurs normaux devraient goûter le sommeil paisible de ceux que leur métier n’oblige point à penser […] Ces nuits arrachées à la succession normale du travail et du repos : interruption imperceptible, inoffensive, dirait-on, du cours normal des choses, où se prépare, où se rêve, se vit déjà l’impossible […] Nuits d’étude, nuit d’ivresse.
J. Rancière [9].
Conclusion : Notre réponse à l’industrialisation des secteurs sociaux
Nous observons la combinaison spécifique d’un projet de loi détruisant les droits des salariés, d’un processus de marchandisation des secteurs sanitaires et sociaux et d’un processus de standardisation de leurs pratiques professionnelles, qui produisent pour les salariés de ces secteurs une conjoncture particulièrement inquiétante.
La combinaison de ces processus peut nous amener à considérer que les secteurs sociaux et médico-sociaux sont face à une vaste logique d’industrialisation, à la fois du cadre et de la signification de leurs activités. Cette logique d’industrialisation est bien entendu en contradiction totale avec les fondements de ces métiers de l’humain, métiers de la relation sociale, de l’écoute, du soin et de l’accueil, qui imposent au professionnel de s’adapter à chaque personne accueillie, de l’entendre, de prendre le temps de la rencontre, de la compréhension et de la confiance mutuelle, dans la perspective d’aider l’autre à s’émanciper. Refonder ces métiers sous le critère d’une logique industrielle portant un travail standardisé et rentabilisé va mener à des catastrophes humaines et sociales.
Il peut donc nous sembler, au final, que, vu l’ampleur des réformes à mener, et des risques humains, sociaux et financiers encourus à court comme à long terme, l’enjeu de ce processus d’industrialisation de nos secteurs professionnels n’est pas qu’économique et budgétaire. L’État sait dépenser sans compter pour lutter contre le terrorisme et l’insécurité, réduire les cotisations sociales des entreprises, accueillir une compétition internationale de football, entretenir le train de vie de ses élites, etc. La France est toujours l’un des pays les plus riches du monde ! Plus que simplement budgétaire, l’enjeu des processus d’industrialisation de nos secteurs professionnels peut donc nous apparaître également comme un enjeu de pouvoir, et un enjeu de contrôle. Pouvoir sur les professionnels, constamment confrontés à l’injustice sociale, à la souffrance humaine et à l’irrationalité de notre système. Contrôle des personnes accompagnées ou accueillies, elles-mêmes souvent en marge, en difficulté, en colère, symptômes de notre société « qui marche sur la tête ».
Relatifs aux politiques publiques, les enjeux actuels pour nos secteurs professionnels sont donc politiques et idéologiques par-dessus tout. Les ministères font bien des choix, prennent des décisions, éclairées à l’aune d’un projet de société spécifique. La lutte contre ce projet de société est donc proprement politique – non politicienne et partisane, mais politique au sens large de ce concept, qui renvoie à la façon dont la société et ses membres décident de s’organiser. Nous avons donc tous à prouver aux décideurs que nous sommes nombreux à vouloir défendre non seulement les travailleurs des secteurs sociaux et médico-sociaux, mais aussi, de ce fait, les personnes accompagnées par ces travailleurs, celles que la société elle-même, souvent du fait de son fonctionnement, rend, à un moment de leur vie, vulnérables. C’est pourquoi nous n’entendons pas abandonner nos luttes de sitôt.
Notes de bas de page :
[1] Laissant les salariés de plus en plus isolés face à des prérogatives patronales renforcées, la loi « El Khomri » est un pur produit des rêveries néolibérales, qui postulent qu’il faut fluidifier le « marché » du travail et assouplir les réglementations relatives à la relation entre un salarié et son employeur pour que le chômage diminue. Ces dispositions relèvent d’un idéalisme libéral : l’espoir de la « main invisible » qui régulera naturellement les marchés ; espoir aveugle aux risques de développement des abus patronaux, des contrats précaires, des temps partiels, des carrières professionnelles morcelées, au développement, par conséquent, de la précarité et des injustices. C’est ce que laissent entrevoir les dernières réformes du droit du travail en France, mais aussi en Allemagne (voir la première partie de Béatrice Muller, Bruno Michon, Blandine Somot, Les controverses du travail social en France et en Allemagne. Par-delà les idées reçues, L’Harmattan, 2015)
[2] Tous les compte-rendus de réunions, tracts, appels, et informations en général, relatives à la Commission Action Travail Social – Nuit Debout Paris sont disponibles sur sa page Wiki : https://wiki.nuitdebout.fr/wiki/Villes/Paris/Action_Travail_Social ainsi que sur sa page Facebook : « Commission Action Travail Social – Nuit Debout Paris »
[3] LOULI Jonathan, « Les travailleurs sociaux face à la réforme de leurs métiers. Retour sur deux ans de lutte », Terrains de Luttes, 31 août 2015
[4] CHAUVIÈRE Michel, « Quel est le social de la décentralisation ? », Informations Sociales, n°162, 2010, p. 22-31, en ligne : https://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2010-6-page-22.htm
[5] LOULI Jonathan, « Critique des bâillonnements », Les Cahiers de la PRAF, n°3, janvier 2015, p. 19-22
[6] Sur le thème des Contrats à Impacts Sociaux, qui visent à faire financer des dispositifs d’action sociale et associative par des investisseurs privés (banques, entreprises…), voir le dossier complet du Collectif des Associations Citoyennes : http://www.associations-citoyennes.net/?page_id=5286
[7] JENNAR Marc Raoul, « Cinquante États négocient en secret la libéralisation des services », Le Monde Diplomatique, septembre 2014, en ligne : https://www.monde-diplomatique.fr/2014/09/JENNAR/50756
[8] Voir les Actes des Etats Généraux Alternatifs du Travail Social, octobre 2015.
[9] RANCIÈRE Jacques, La nuit des prolétaires. Archives du rêve ouvrier, Hachette Littératures, 2005 [1981], p. 7-8.